Que le temps...
Que le temps passe vite, en ces journées aux saveurs estivales, qui guident les pas de l'homme vers des plaisirs de farniente.
On oublie parfois que septembre est encore en été, l'équinoxe qui ouvre l'automne n'étant que le 21 septembre.
Il n'est pas donné à tout le monde de comprendre les subtilités du calendrier et de la symbolique céleste. Quand l'été perdure au milieu des orages, les feuilles vertes restent cependant témoignage de la vie qui bât dans les veines du monde. Il n'y a pas encore de déclin, mais bien souvent un sursaut, un sursit, avec ce que l'on nomme l'été Indien. (Homme as-tu vraiment perdu tes sens ???)
Quand à nous, si nous savons puiser dans notre celtitude, la sève de nos racines et de notre culture - la vraie celle qui bât dans nos veines, dans nos gênes - nous savons que même dans ce que nous appelons l'automne se cache une fête magique, durant laquelle deux univers se touchent le temps que s'entrouvrent leurs portes : Sarmain, la seule, la vraie, celle où le monde des vivants côtoie le monde des morts, des ombres et des dieux, des habitants des tertres et des landes, Sarmain et non Halloween !!!
Ainsi, faut il savoir choisir la date si l'on veut vraiment détruire et briser à tout jamais. Autrement l'on ne fait que casser, que tuer, que meurtrir, et dans tous les cas, et à toujours, la vie reprendra le dessus. Parce que la vie est forte. Parce que l'Homme est fort. Parce le temps n'était pas bien choisi et que la vie a vaincue le temps et les noirceurs de la mort. Une fleur a éclos sur la terre fraîche des tombeaux, les douceurs de l'été indien ont séchées les larmes, alors la vie a repris ses droits et sa marche.
Heureusement que tout le monde ne comprend pas ce que Dieu nous a lègué, même s'ils prétendent agir au nom d'un Dieu... (?)
En hommage et souvenir d'un 11 septembre.