Pour information
" ... Que nos détracteurs se rassurent et qu’ils réservent leur fiel à d’autres causes, nous sommes décidés à réussir. (Le Pays Briard juin 2006) ", nous a-t-on répondu. Nous avions averti que le plan de restructuration avec licenciement présenté en assemblée générale ne résoudrait en rien les soucis financiers, qu’il ne fallait pas privilégier une seule piste pour combler le déficit, la piste de la convention. Y avait-il d’autres projets ? Aujourd’hui le constat est simple, un bilan catastrophe : redressement judiciaire avec période d'observation sur la base de six mois, convention avec la municipalité inacceptable et donc non signée, quoi d’autre encore ? EDIFIANT : la réussite dans la mise à mort d’une association qui fait vivre ce haut lieu d’histoire de Coulommiers et de Seine et Marne. Pourquoi un tel acharnement et à quelle fin ? Quel avenir est proposé en échange ?? La Commanderie des Templiers doit rester gérée par une association, indépendante de tout pouvoir politique afin de perpétuer la restauration et l’entretien de ce site classé, ceci dans le respect des traditions et des savoirs-faire anciens : sans dalles de béton, chauffage par le sol, fenêtres de toit et antennes de télévision qui ont été mis en oeuvre dans une partie des bâtiments déjà repris par la mairie il y a quelques années. Certaines associations doivent-elles êtres les mendiants de la Municipalité ? Nous pensons qu’une municipalité doit être au service de ses administrés. Le budget d’ATAGRIF est de 350 000 euros, dont la moitié est générée par le travail des salariés, l’autre moitié vient des subventions de l’Europe, de l’Etat français, de la région, du département et de la municipalité bien sur. La ville de Coulommiers est la première bénéficiaire de l’activité et de la renommée de la Commanderie. On imagine une subvention à la mesure des retombées sur la ville. En réalité, la subvention columérienne est inférieure à 3000 euros, soit beaucoup moins d’un pour cent du budget total de cette entreprise ! Dans une société de plus en plus précaire, ATAGRIF a, depuis 1989, œuvré à réduire la fracture sociale et favoriser l’accès à la culture pour tous. Aujourd’hui, cette association risque de disparaître avec ses emplois, ses valeurs sociales et humaines et un retour à un lieu sans caractère pour ce site chargé d’histoire. Est-ce cela, l’image que veut véhiculer Coulommiers ? Alors, ensemble adhérons à ATAGRIF et faisons entendre notre voix pour démontrer à certains que ce lieu peut encore vivre avec cette association. Dans de telles circonstances, il est indispensable que les membres d’ATAGRIF soient informés et qu’une assemblée générale extraordinaire soit convoquée le . plus rapidement possible Joëlle GRATTEPANCHE, Thierry HENIQUE, Denis HUFTIER, Elisabeth ESCUYER Membres d’ATAGRIF.